Depuis l’adoption de la loi du 14 avril 1954, le dernier dimanche d’avril est consacré « Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation ». La tragédie des camps de concentration nazis et le courage de ceux qui ont lutté pour la sauvegarde de la dignité humaine doivent rester présents dans les mémoires. Il faut, sans relâche, répéter que cette célébration n’est pas uniquement tournée vers l’histoire mais bien vers notre présent et notre avenir. La dénonciation du nazisme n’a de sens que si elle s’accompagne d’un combat acharné, sans la moindre compromission, contre les formes actuelles de résurgence de cette idéologie de mort. Ils ont été 150 000, politiques, résistants, juifs, tziganes, francs-maçons, … partis de France pour être déportés dans les camps d’extermination nazis. Ils n’étaient pas dans la norme de l’idéologie totalitaire. Dans notre vie de tous les jours, méfions-nous avec intelligence et discernement de ce qui nous ressemble trop, et apprenons toujours à nous enrichir de la différence des autres.
⇒Message cérémonie du 29-04-2018
⇒Discours de Jean-Claude Grout
Les conflits qui déchirent le Moyen Orient et d’autres parties du monde, les millions de femmes, d’hommes et d’enfants obligés de fuir les lieux de combats, le terrorisme international, les semeurs de haine, la tentation des pays à se replier sur eux-mêmes au détriment de l’indispensable solidarité, tous ces éléments requièrent une action commune contre ces dangers qui menacent l’avenir.
La journée du souvenir nous donne donc l’opportunité de concrétiser notre hommage en lançant un appel pour que tous les efforts soient poursuivis afin de donner son plein sens à la devise de la République : Liberté – Égalité – Fraternité