Cette date mettait un terme au trop long cortège de morts, de blessés, de mutilés, de traumatisés, de veuves et d’orphelins. En commémorant le 11 novembre, nous répondons à la nécessité du souvenir, à la nécessité de l’hommage aux morts et à l’expression de notre reconnaissance à ces femmes… à ces hommes, qui ont payé de leur vie pour la défense de notre pays et de ses valeurs. Aujourd’hui encore, des soldats périssent au combat, au nom de la France :
Colonel Sébastien BOTTA (Egypte le 12 novembre 2020)
Brigadier Dorian ISSAKHANIAN (Mali, le 28 décembre 2020)
Brigadier Quentin PAUCHET (Mali, le 28 décembre 2020)
Maréchal des logis Tanerii MAURI (Mali, le 28 décembre 2020)
Sergent-chef Yvonne HUYNH (Mali, le 2 janvier 2021)
Brigadier-chef Loïc RISSIER (Mali, le 2 janvier 2021)
Sergent Maxime BLASCO (Mali, le 24 septembre 2021)
Ce 11 novembre est marqué par la disparition du dernier compagnon de la libération, Hubert GERMAIN. Ce résistant de 101 ans, décédé le 12 octobre 2021 a été inhumé ce 11 novembre, au Mont Valérien (principal lieu d’exécution des Résistants durant la Seconde Guerre mondiale). À seulement 19 ans, il avait rejoint le Général de Gaulle, dès l’été 1940, à Londres, lorsque le chef de la Résistance avait lancé son appel du 18 juin. Dernier dans la mort, Hubert GERMAIN est le porte-étendard des 1 038 illustres qui ont tant fait pour l’idéal de liberté et l’esprit français.