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Ce théâtre itinérant a vu le jour pour la première fois en 2021. Répondant à la mission des
Scènes nationales, il est né d’une volonté de contribuer au développement culturel du territoire.
Le théâtre itinérant répond à 3 objectifs principaux :
- Diffuser des spectacles dans des communes qui n’ont pas accès à des équipements culturels et ainsi faciliter l’accès à la culture pour tous les publics.
- Développer la curiosité et la compréhension que les habitants ont du monde grâce à un volet d’actions culturelles.
- Donner l’envie de franchir les portes de DSN, que ce soit de la Grande Salle ou du Drakkar, pour des spectacles ou du cinéma.
Ainsi, tous les mois de mai depuis 2021, une équipe artistique est invitée à travailler durant 3 semaines dans 1 quartier de Dieppe, 1 commune de Dieppe-Maritime et 1 commune des Falaises du Talou ou de Terroir de Caux.
Cela permet de créer un maillage territorial autour de projets artistiques répondant aux spécificités du Pays.
Rouxmesnil-Bouteilles a accueilli
le chapiteau du théâtre itinérant de DSN,
Du 9 au 14 mai, salle Corentin Ansquer.
La municipalité a toujours eu à cœur de promouvoir la culture sur son territoire, pour ses habitants, les habitants de l’agglomération de Dieppe-Maritime et ceux des communes voisines.
Pour cette 3ème saison, DSN -Dieppe Scène Nationale, a invité trois metteurs en scène et un
musicien à travailler autour de la question de l’environnement et de sa préservation :
Philippe Awat – Cie Feu Follet
Guillaume Barbot – Cie Coup de Poker
Victor Gauthier-Martin – Cie Microsystème
Pierre-Marie Braye-Weppe – violoniste et guitariste Cie Coup de Poker
Ils nous ont présenté à cette occasion une toute nouvelle création :
H E R O E ( S ) 2
Thème autour de la crise écologique :
Notre alimentation, le monde de demain, la mer et la préservation des océans.
Une épopée politique et poétique qui invite à changer le monde.
Le fruit de 3 années d’enquêtes et d’expériences personnelles sur
la crise écologique. Sans pessimisme ni moralisme.
Durant cette résidence, plusieurs films ont été projetés, dont deux documentaires Australien, de Damon GAMEAU.
« SUGARLAND » : ce film retrace la façon dont le lobby du sucre a cherché en 1964 à se dédouaner de toute responsabilité en faisant porter la responsabilité sur les matières grasses. Une étude récente a d’ailleurs montré que la Fondation sur la Recherche du Sucre (SRF) n’a pas hésité à payer des scientifiques pour produire des études favorables à leur thèse, sans aucune déclaration sur le conflit d’intérêts qui en découle….
« 2040 » : l’auteur, évoque différentes réponses à la surconsommation des ressources et aux émissions de gaz à effet de serre. Il passe ainsi en revue des dispositifs tels les micro-réseaux de fourniture d’électricité verte, le partage de véhicules électriques autonomes, la régénération des sols, la permaculture océane et l’accès à l’éducation, notamment pour les femmes….
Plus proche de nous, « IL ÉTAIT UNE FOIS DIEPPE » :
Denis POIDVIN, nous livre un travail de longue haleine qui dévoile le quotidien des professionnels de la mer, souvent spécialisés à Dieppe dans la coquille et le hareng. Principale difficulté, approcher ces pêcheurs, plutôt avares de mots et peu enclin à prendre la parole devant la caméra….